jeudi 18 janvier 2007

Batlik....la vie, hier, aujourd'hui, demain. Lui, elle, nous, eux, moi?

Et plus je l'écoute...plus je suis touchée...je suis vachement sensible à toute cette subtilité en ce moment....ça devient très....méta-moi....

Batlik-Cocubinage

 

 

 

 

Saoul comme un

Tchécoslo-roumain

Je l’ai vu tomber sur moi

Comme les gamins

Tombent sur leurs mains

 

 

 

 

 

J’attendais qu’il se décide

A me faire regretter

Son désespoir,

Et je savais qu’il viendrait

Dés qu’il aurait fini de boire.

 

 

 

 

Tout le monde nous regardait

Parce que

Tout le monde nous jugeait.

Tout le monde nous jugeait,

Parce que

Tout le monde savait…

 

 

 

 

 

Que depuis un mois

Le plus heureux des couples

C’était celui qu’on formait

Sa femme et moi.

 

 

 

 

 

Après avoir laissé passer

Le quart d’heure d’insultes délecté

Par tout l’ensemble du bar,

C’était gratuit pour

Les saints ce soir…

Je l’ai regardé se relever

Aussi satisfait qu’un militaire,

Qui aurait tiré en l’air

Pour tuer un ver de terre.

 

 

 

 

 

Je me suis levé à côté de lui.

J’ai mis mon épaule

Sous son bras.

L’assemblée semblait vexée

Que tout n’ait pas dégénéré

En nous ouvrant la porte

Un type franchement vert

Nous a même proposé

D’aller niquer nos mères.

 

 

 

 

 

Je m’attendais

A deux questions :

Soit pourquoi ?

Soit t’as pas honte ?

En relevant le bout du menton

Il m’a demandé pourquoi

Je n’avais pas honte ?

 

 

 

 

 

Parce que rien n’était prévu

Qu’il ne s’agit pas

D’une histoire de cul

Et que si je n’avais

Pas pris de détour

Je n’aurais jamais

Connu cet amour.

 

 

 

 

 

Je voulais lui dire

Combien elle était belle

Quand c’est lui qui m’a dit

Qu’il avait oublié

De se souvenir

Combien elle était belle,

Fallait que j’arrive

Pour qu’il puisse

S’en rappeler…

 

 

 

 

 

Et puis

Il a dit qu’on allait

Peut être se lasser,

Mais que si

J’étais reparti

Elle m’aurait

Toujours aimé.

 

 

 

 

 

Du plus profond de sa beuverie

Ce type là a franchement

Tout compris :

Les plus constant des amours

Son parfois ceux qui tournent court.

 

 

 

 

 

Tu sais moi aussi

Dans quelque temps

J’irais tomber dans les bras

De quelqu’un

Tout comme les gamins

Tombent sur leurs mains.

 

 

 

 

 

 

 

Batlik (Assis là 2005 « à brûle pour point »)

Batlik : Voix, guitare

J M Pelatan : Basse, theremin

sexy_knees

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