Heu....bon ok murphy avait fait des études, pondu une théorie....
toussa toussa...
mais avait il envisagé la possibilité de pareille chose? ......
c'est de l'acharnement thérapeutique moi je dis là!!!
Heu....bon ok murphy avait fait des études, pondu une théorie....
toussa toussa...
mais avait il envisagé la possibilité de pareille chose? ......
c'est de l'acharnement thérapeutique moi je dis là!!!
L’autoroute
Sa vie est comme
Un embouteillage
En plein mois d’août
A la saison des grands voyages
Et les vacances
Sont les aires d’autoroute
Il faut toujours
Reprendre la route.
Un instant il est, un routier sympa
Et l’instant d’après, un excité
Au volant sous le bras
On change tous
Avec les kilomètres
Suivant qu’on ouvre
Ou qu’on ferme sa fenêtre.
Beaucoup d’entre nous ont chaud,
Avec sur le front,
De grosses gouttes d’eau.
Pendant que l’autres, juste à côté,
Profitent de l’air climatisé.
Et tout le monde se met
Sur le bas côté.
Pour laisser passer les cortéges
Policiers.
C’est sur les hommes d’état
Comprennent nos malheurs
En nous coupant la route
A 230 à l’heure…
Alors on lève la tête en l’air,
Il y a la télé qui filme
D’un hélicoptère.
Tout le monde regarde les pales
Secam, c’est comme si elles
Tournaient à l’envers.
Et encore plus haut dans le ciel,
Doit sûrement passer
Un industriel, dans son
Jumbo-jet,
Des contrats,
Pleins sa serviette,
De nos jolies contrats
Sur nos jolies petites têtes.
Est-ce que c’est la sueur ?
Où le fait d’être assis
A faible hauteur,
Qui t’empêche de voir
Si loin.
Qui fait que tu t’en prends
A ton plus proche voisin.
Au routier sympa,
Au type avec le volant
Sous le bras,
A tous ceux qui ne conduisent
Pas comme toi.
Continue comme ça
Et un beau matin
Tu te retrouveras,
En slip dans un jardin
En train de gueuler :
Putain, je suis ici chez moi !
Mais non t’es juste
Sur une trois voies
Qui t’emmène tout droit
Là ou tu ne sais pas,
Et entre toi et moi…
Et la seule différence
C’est que je me suis assis
Sur la bande d’arrêt d’urgence.
Batlik (Assis là 2004 « à brûle pour point »)
Batlik : Guitare, voix, chœurs
J M Pelatan : Basse, ms 20
à méditer pour tous ceux qui n'on rien à faire d'autre de leur journée que de casser les pieds du reste du monde!! pour ceux qui ont pour seul combat, de se nourrir de ce que l'on nous jete en pature chaque jour pour nous endormir!!
L'abandon
Il est tard.
Non en fait,
Pas très tard.
Mais en tout cas trop tard
pour que toi et moi on se voit
Et surtout pour que moi,
je vienne jusqu'à chez toi.
Ne me demande pas de me souvenir du temps
où je venais même par mauvais temps,
quand je venais
à n'importe quelle heure,
avec le sourire et des fleurs.
Parce que ce temps-là,
moi quand j'y repense,
je me dis que c'était un autre que moi,
mais sûrement plus moi.
Je ne me souviens plus de la première fois
où je me suis dit
« Je ne t'aime plus »
Je ne sais pas pourquoi,
d'un jour à l'autre
tout ce qui me plaisait m'a d'un coup énervé chez toi.
J'aime plus les bruits
que tu fais quand tu dors,
j'aime plus ton rire,
j'le trouve toujours trop fort.
Alors je quitte la pièce mais même la,
Je te jure que je l'entends quand même.
Ces choses là ne s'arrangent pas.
Ne me dis plus jamais que tu m’aimes.
Parce que quand tu dis ça,
J'ai l'impression d'être un monstre.
Mais comment je peux penser ça de toi ?
Je te regarde assise là, et je vois.
Quelqu'un,
qui m'a toujours voulu qu'du bien mais.
Quelqu'un,
qui m'a dit oui quand je lui ai dit viens,
Quelqu'un,
que j'ai l'impression d'avoir toujours connu,
Mais quelqu'un,
que je ne connais plus.
Je ne te regarde pas,
Je ne te souris pas.
Je ne fais pas attention à toi.
A chaque fois qu'on voit des gens,
c'est simple,
dès qu'il y à quelqu'un d'autre,
pour moi, t'existes plus vraiment.
J'ose même plus penser
à notre mono position sexuelle,
bienvenue au royaume de la relation bimensuelle.
C'est triste de se dire
qu'il ne nous reste plus que des souvenirs.
C'est dur à dire mais faut bien le dire.
Alors,
je compte jusqu'à trois
et je commence à parler.
Toi tu commences à paniquer,
je regarde tes yeux devenir
tout rouges pendant que
tu montres la porte du doigt
en gueulant
« Bouge, Bouge de chez moi. »
En descendant la cage d'escalier
je presse le pas pour plus t'entendre crier.
Ca y est, je fuis.
Quelqu'un a du rajouter des marches,
ou alors c'est l'effet du H,
mais plus je m'échappe plus ta voix me rattrape.
Pendant que tu descends,
je sais maintenant que
L'abandon est un crime et la fuite est son châtiment.
Pour
Quelqu'un,
qui m'a toujours voulu qu'du bien mais.
Quelqu'un,
qui m'a dit oui quand je lui ai dit viens,
Quelqu'un,
que j'ai l'impression d'avoir toujours connu,
Mais quelqu'un,
que je ne connais plus. (bis)
Batlik (Assis Là 2005 « à brûle pour point »)
D'eux, de moi et des autres!!! Ras le bol!!! Mais BORDEL DE DIEU foutez moi la paix!!!
l'hibernation c'est possible??? au moins me pelerai pas le cul et ce sera deja ça!!!
Et puis quand je me reveille tout sera rentré dans l'ordre!!!
OK? allez....s'il vous plait....
Et non hein...bien entendu on est toujours rattrapé par la réalité...merde, fais chier!!
Pour une fois que j’avais trouvé
Une place devant la porte d’entrée
Qui aurais pu m’avertir
Que la journée allait mal finir.
Je me suis pas tout de suite souvenu
Ou je l’avais déjà rencontré
Et j’ai oublié de lui demander
Dès qu j’ai vu qu’elle s’approchait.
Tellement ce qu’on allait faire ensemble
Ma semblé plus important
Que tout ce qu’elle avait bien pu faire
Avant.
Je venais de passer près de 2 ans
A regarder passer les amants.
J’avais pris l’habitude le soir
De voir les filles changer de trottoir.
Je devais sentir le renfermé
Je m’étais bien trop laissé aller.
Des champignons sur le bout de mes pieds
Et dans mes slips des araignées.
J’avais le cœur aussi sec qu’une pierre,
Elle a dit allons boire un verre,
J’ai bu et tout a tournée…
Je me dis qu’elle m’indiffère
Que n’importe qu’elle autre fille
Ferait l’affaire
Mais j’ai peur qu’elle me plaise vraiment
Il se passe quelque chose dedans….
Je me dis fais attention
Parce que ton cœur s’emballe
Pour de bon
Mais comment faire autrement
Il se passe quelque chose dedans.
Son œil gauche ma fait trébucher
J’ai rien trouvé pour me rattraper
Et depuis je me demande
A quelle vitesse exactement
Je tombe.
Elle ma donné rendez vous
Un peu plus tard dans la soirée
J’ai pris mes jambes à mon cou
Vite un miroir et un évier.
J’ai coupé tout ce qui dépassait
J’ai gratté là où ça partait
Et j’ai récité devant le miroir
Tout ce que j’allais lui dire le soir.
J’avais les jambes en coton
J’ai enlevé la sueur de mon front
J’ai poussé fort sur mes talons
Et je me suis envolé.
Je jure que je l’ai faite rigoler et
Je jure que je l’ai embrassé.
J’ai perdu ma confiance en moi
Quand elle a dit ça s’arrête là.
Elle ne parlait pas de sexualité
Mais bien de l’histoire d’une journée
J’ai dit « Hein ? Quoi ? Va y S’te plait
Répète moi ça ? »
Avec la meilleure des raisons
Je la regarde tourner les talons
Elle part tout droit et tourne….
Je me dis qu’elle m’indiffère
Que n’importe qu’elle autre fille
Ferait l’affaire
Mais j’ai peur qu’elle me plaise vraiment
Il se passe quelque chose dedans….
Je me dis fais attention
Parce que ton cœur s’emballe
Pour de bon
Mais comment faire autrement
Il se passe quelque chose dedans.
Son œil gauche ma fait trébucher
J’ai rien trouvé pour me rattraper
Et depuis je me demande
A quelle vitesse exactement
Je tombe.
Je suis rentré en roulant doucement
A écouter grincer mes dents.
Je sentais mes poils repousser
Et mon odeur que revenait.
Je collectionne toutes les phrases en si
Domme moi une bouteille j’y mets paris.
Je collectionne les histoires pourries
Donne moi une feuille j’y mets ma vie.
Et pour finir cette belle journée
Plus de place devant la porte d’entrée
Alors
Pendant des heures j’ai tourné…
Batlik (Assis Là 2005 « à brûle pour point »)
Batlik : Guitare, voix, chœurs
JM Pelatan : Basse
Saoul comme un
Tchécoslo-roumain
Je l’ai vu tomber sur moi
Comme les gamins
Tombent sur leurs mains
J’attendais qu’il se décide
A me faire regretter
Son désespoir,
Et je savais qu’il viendrait
Dés qu’il aurait fini de boire.
Tout le monde nous regardait
Parce que
Tout le monde nous jugeait.
Tout le monde nous jugeait,
Parce que
Tout le monde savait…
Que depuis un mois
Le plus heureux des couples
C’était celui qu’on formait
Sa femme et moi.
Après avoir laissé passer
Le quart d’heure d’insultes délecté
Par tout l’ensemble du bar,
C’était gratuit pour
Les saints ce soir…
Je l’ai regardé se relever
Aussi satisfait qu’un militaire,
Qui aurait tiré en l’air
Pour tuer un ver de terre.
Je me suis levé à côté de lui.
J’ai mis mon épaule
Sous son bras.
L’assemblée semblait vexée
Que tout n’ait pas dégénéré
En nous ouvrant la porte
Un type franchement vert
Nous a même proposé
D’aller niquer nos mères.
Je m’attendais
A deux questions :
Soit pourquoi ?
Soit t’as pas honte ?
En relevant le bout du menton
Il m’a demandé pourquoi
Je n’avais pas honte ?
Parce que rien n’était prévu
Qu’il ne s’agit pas
D’une histoire de cul
Et que si je n’avais
Pas pris de détour
Je n’aurais jamais
Connu cet amour.
Je voulais lui dire
Combien elle était belle
Quand c’est lui qui m’a dit
Qu’il avait oublié
De se souvenir
Combien elle était belle,
Fallait que j’arrive
Pour qu’il puisse
S’en rappeler…
Et puis
Il a dit qu’on allait
Peut être se lasser,
Mais que si
J’étais reparti
Elle m’aurait
Toujours aimé.
Du plus profond de sa beuverie
Ce type là a franchement
Tout compris :
Les plus constant des amours
Son parfois ceux qui tournent court.
Tu sais moi aussi
Dans quelque temps
J’irais tomber dans les bras
De quelqu’un
Tout comme les gamins
Tombent sur leurs mains.
Batlik (Assis là 2005 « à brûle pour point »)
Batlik : Voix, guitare
J M Pelatan : Basse, theremin
Je continue Shel Silverstein car après avoir été simplement séduite je me suis renseignée alors je vous livre encore un moment de magie avant de vous en dire plus: Je ne vous présente plus les personnages!!
"Le petit bout manquant rencontre le grand O"
Le petit bout manquant était assis tout seul...anttendant que quelqu'un passe par là et l'emmène quelque part. Certains allait bien...mais ne roulaient pas. D'autres roulaient bien mais n'allaient pas. L'un deux n'avait pas la moindre idée de la chose. Un autre n'avait tout simplement aucune idée de rien. L'un était trop fragile. L'autre le mettait sur un piedestal...et le plantait là. Certains avaient trop de petits bouts manquants. D'autres trop de petits bouts un point c'est tout. Il apprit à se cacher pour échapper aux affamés.D'autres se présentèrent. Certains regardaient de trop près. D'autres roulaient, roulaient sans même le voir. Il essaya de se rendre plus attractif...echec total. Il essaya de se faire super flashy; seul résultat mettre en fuite les timides. et pour finir voilà que passa par là un petit bout qui allait bien mais bien. Et là tout d'un coup.....le petit bout se mit à grandir! Grandir, grandir, grandir!
<<Je ne savais pas que tu allais te mettre à grandir comme ça.
-Moi non plus, dit le petit bout manquant.>>
et le ptit bout s'en va chantant <<où il est, où, où, mon ptit bout? Qui n'grandiss'pas jusqu'on n'sait z'où...>>
soupir......
Et voilà qu'un beau jour passa par là quelqu'un qui n'était pas comme les autres.
<<Que voulez vous de moi?, demanda le petit bout manquant.
-Rien
-Qui êtes vous?
-Je suis le grand O, dit le grand O.
-Je crois que vous êtes celui que j'attendais, dit le petit bout manquant.
-Je ne vois pas ou je pourrais vous mettre.
-Ah c'est trop bête, dit le petit bout manquant, moi qui me voyais déjà rouler avec vous...
-Vous ne pouvez pas rouler avec moi, dit le grand O, mais pourquoi ne pas rouler tout seul?
-tout seul, un petit bout manquant ne peut pas rouler tout seul.
-avez vous déjà essayé?demanda le grand O.
-j'ai des angles aigus, dit le petit bout manquant, ça ne me permet pas de rouler.
-Les angles s'usent, dit le grand O, les formes changent.Mais pardon je dois vous quitter. Peut être nous reverrons nous un jour...>>
Et il roula, loin, loin, très loin. Le petit bout manquant était à nouveau seul. Longtemps, longtemps il resta là. Puis....lentement...lentement...il se dressa sur une pointe ...et flop retomba. Puis se releva, tira....flop, tomba...et se mit à avancer comme ça... Bientôt ses angles commencèrent à s'émousser...hohissehopflophohissehopflop....il commença à changer de forme....déjà il cahotait au lieu de hopfloper...et déjà il rebondissait au lieu de cahoter...et déjà il roulait au lieu de rebondir....
Il ne savait plus où il allait mais à vrai dire il s'en moquait. Il roulait!
Il rejoint a force de rouler, rouler, rouler....le grand O.
Héros/anti-héros...Et donc pour finir je ne suis pas sure d'avoir envie de vous donner les interpretations de cette oeuvre...je ne suis cependant vraiment pas sure qu'en lui donnant cette forme, il ait le sens et sa portée de départ...libre alors à chacun dont la curiosité aura été attisée de se procurer les volumes... Je crois juste avoir mis le doit sur un bijou!! Je vous laisse donc sur ces mots de Silverstein: <<Je ne voulais voir dans tout cela aucune morale particulière, plutôt une légère folie...Je voulais éviter les solutions magiques des livres pour enfants, les fins heureuses, car lorsque l'enfant ferme le livre il craint que cette joie ne revienne pas et qu'il en soit responsable. Je n'ai rien contre l'imaginaire, mais il faut le présenter comme tel et non comme une manière de vivre...>> La raison que donnait Shel lorsqu'on le questionnait sur le succès de ses livres était: "Peut-être que c'est parce qu'il est basé sur une seule idée: l'un prend tout, et l'autre donne tout."
Il y aura eu peu d'oeuvres de la sorte pour moi à part peut être "On fera avec" de Manu Larcenet...et c'est pas peu dire!!
Au gré de mes découvertes et pour vous tous....à tous ceux que je toucherai.
C'était un il sans il ou elle et il lui manquait un petit bout ce qui fait qu'il n'était pas heureux. Il partit à la recherche de son petit bout manquant. Et tout en roulant, roulant, il chantait cette chanson:
<< Oh mais où il est mon ptit bout, mais il est où mon ptit bout!
Aïe, dee, hoo, aïe dis où mon ptit bout>>
Tantôt il cuisait au soleil puis une douce pluie venait le rafraichir, tantôt il gelait sous la neige mais le soleil venait le réchauffer. A cause de son petit bout manquant il ne pouvait pas rouler bien vite de sorte qu' il s'arretait hstoire de causer avec un ver de terre ou de respirer le parfum d'une fleur; tantôt il dépassait un scarabée, tantôt un scarabée le dépassait et ça c'était le meilleur de tout:
Ainsi alla-t-il par les mers
<< Oh mais il est où mon ptit bout!! Par terre ou par mer je crie: où!!? Etouff ' mes poux, pouss' mes g'noux! Où il est où, où mon ptit bout!!?>>
A travers marais et broussailles par monts et par vaux, jusqu'à ce qu'un beau jour enfin qui voilà?......
<< Oh là j'ai trouvé mon ptit bou, mais oui j'ai trouvé mon ptit bout. Etouff'mes poux pouss'mes g'noux! Oui j'ai...
-Attends un peu, dit le ptit bout, avant d'étouffer tes poux et de pousser tes genoux....je ne suis pas ton petit bout! je ne suis le petit bout de personne. Je suis mon petit bout à moi. Et même à supposer que je sois le ptit bout de quelqu'un, si tu tiens à le savoir ce ne serait pas toi!
-Oh, dit il le coeur gros, veuillez m'excuser, je vous prie.>>
Et il roula roula....Il trouva un autre petit bout mais il était trop petit....celui était trop grand....celui-là un peu trop pointu, et celui là beaucoup trop carré. Un jour il eut l'impression d'avoir trouver le vrai bon petit bout...mais il ne le tenais pas assez serré et il le pardit; une autre fois il le serra trop fort et le petit bout cassa. Il roula, roula, roula...Il connut des aventures,
tomba dans des trous profonds, heurta de grands murs de pierres et puis voilà qu'un beau jour il tomba sur un petit bout qui avait l'air d'etre le vrai vrai bon.
<< Salut, dit il.
-Salut, dit le petit bout.
-Vous êtes le petit bout de quelqu'un?
-Pas que je sache.
-Ah bon, et vous ne voulez pas être votre petit bout à vous tout seul?
-Je peux être le petit bout de quelqu'un et à moi aussi.
-Ah bon? mais pas à moi peut être?
-Peut être que si...
-Mais peut être que ça ne collera pas.....
-Hé....
-Hummm?
-hummm!>>
Ca collait! Ca collait impec' !!!! Enfin! Enfin!!
Il partit en roulant et comme il était rond complet, il roulait vite très vite, bien plus vite qu'avant!! Si vite qu'il ne pouvait plus s'arreter causer avec un ver de terre, ou respirer le parfum d'une fleur...trop vite pour qu'un papillon se pose sur lui....mais ce qu'il pouvait faire c'était chanter gaiement, oui enfin, il pouvait chanter: <<Ca y est j'ai trouvé mon ptit bout>>, et il se mit à chanter:
<<Rhooooo j'ai troué mon tibou, brouh j'ai troué mon zibou. Pouss'mes touff' et bouff' mes pouff' Rhoooo j'ai troué....>> Oh ciel!! maintenant qu'il était rond complet il ne pouvait plus chanter...
<< Aha, se dit il , c'est comme ça?>>
Il s'arreta de rouler...laissa tomber son ptit bout et s'en alla lentement et tout en roulant, roulant, roulant, il chantait tout doucement:
Oh il est où mon ptit bout, où il est mon ptit bout, Aïe, Dee, Hoo, Aïe dis où? Il est où mon ptit bout?>>.......
Alors même si ça reste génial , on perd énormément de l'album en ne l'ayant pas entre les mains alors à mon sens si vous avez aimé va falloir vous le procurer, on le trouve facile en bibli! Les références?
Shel Silverstein, Le ptit bout manquant, édition Mémo, 2005.
De derrière ses lunettes usées
Il pense,
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Etait de ne pas savoir qui
Se cachait sous son lit.
Mais nos peurs se précisent avec l’âge
Comme le suspens au fil des pages
D’un livre ou le poids de l’argent
A écrasé celui de la vie
D’un livre ou tous les honnêtes gens
S’en vont cacher sous leur lit
Leurs économies
Ils disent,
Méfiez vous surtout des petite bandes
Et faites confiances à nos grands groupes
Tous les policiers vous défendent
En ce cachant au bort des routes
Ayez peur de tout sauf de nous
Et faites attention à vos sous
Y a un étranger derrière vous.
Il n’est pas dit qu’on ne sache pas vivre
Les uns sur les autres
Mais c’est plus dur si l’on nous ligue
Les uns contre les autres
C’est diviser pour mieux régner
Et protéger pour mieux épier
Le citoyen satisfait.
Il ferme tout à double tour
Et prend toujours le même détour
Pour ne pas avoir à traverser
Le parc mal éclairé
Il est comme ces moustiques le soir
Qui vont de lumières en lumières
En évitant le noir.
Il a peur
De son voisin
Et du voisin
De son voisin,
Sa peur fait le tour de la terre
Et revient derrière lui
En le faisant sursauter
Sans même faire de bruit.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et aujourd’hui
Il semble qu’on vole au citoyen
Sa liberté de réfléchir et
Le droit de se munir
D’une pensée personnelle
Et individuelle.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et nos superstitions auront toutes
Disparues demain.
Emportées par une ère nouvelle
Ou toutes nos peurs artificielles
Seront toute droit sorties
Du journal télé du jeudi…
En tout cas moi je sais
Tout ce qu’il y a sous mon lit
Et ce n’est pas un étranger transi
Qu’en veut à mes économies.
Ce n’est pas un jeune mal éduqué
Ou un fils d’immigré,
Qui pour le plaisir de nuire
S’en prend à ma sécurité.
Sous mon lit, sont cachés
3 types au sourire acéré,
Un homme d’affaire
Un ministère
Et un petit banquier avisé,
Qui gère le compte et les billets
Que l’homme d’affaire
Me pousse à dépenser,
Pendant que le ministère
M’attache au lit
Avec du ruban adhésif
Estampillé démocratie.
De derrière ses lunettes usées
Il pense
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Etait de ne pas savoir qui,
Se cachais sous son lit.
Batlik (Assis là 2004 « à brûle pour point »)
Batlik : Guitare, voix
JM Pelatan : Basse
Batlik..... ptite musique sympatique....un auteur à creuser!!
De la morve séchais sous mon nez,
Et c’étais sur mes slips qu’était cousue
Mon identité.
J’aimais son prénom
Et comme elle suçait
Ses crayons
J’aimais, ses manières
Et l’odeur de la lessive
Qu’utilisait sa mère
C’était un jour de la fête des rois
C’était ma reine
Et j’étais son fou.
Ca signifiait passer son temps
A la faire rigoler
Et marchant à genoux
Accrochait à ses souliers
J’avais compris comment lire
Ecrire et compter
Mais je n’ais pas compris pourquoi
Elle m’avait quitté
Ce soir-là
Eclatant mes rêves
En prennent par le bras
Un croqueur de fèves
Plus petit que moi…
Il n’y a toujours qu’un seul roi
Et qu’un seul bouffon,
En matière d’amour
C’était ma première leçon.
Quelques années plus tard
Quand la testostérone
Et les idées noires
Font se retrouver
Les jeunes hommes
la quéquette à la main
L’autre main
Sur la poignée de la porte
Entrain de dire :
« C’est bon man, je finis
mes maths et je viens… »
Je l’avais d’abord choisi
Pour ses fesses
Mais les femmes
Changent les hommes
A forces de caresses….
Alors j’ai regardé plus haut
Et puis a l’intérieur
Et j’ai fini par écouter
Les battements de son cœur.
J’avais compris l’algèbre
Et l’arithmétique
L’éducation de la nation
Nous enseignait sa logique.
Mais je n’ai pas compris pourquoi
Je me retrouvais ce soir-là
Les deux genoux à terre
A crier « Pitié ne me quitte pas
Ou alors explique toi,
Donne-moi une raison
Parce que sinon, sinon … »
Mais le cœur à ses raisons
Que la raison ignore
En matière d’amour
C’était ma seconde règle d’or.
Plus tard encore…
J’avais un sourire respectueux
Une nouvelle
Coupe de cheveux
Les commerçants
Ne me disaient plus
Jeune homme, mais monsieur,
Je cherchais pas une femme
Qui sache embrasser
Sans y croire
Mais je rêvais de rencontrer
Une nouvelle histoire
Avec de l’action du suspens
Du sexe et des sentiments
Un début,
Peut-être une suite
Et une fin, evidemment
Elle m’est tombée
Pile dessus,
Elle a dit « Regarde-moi bien
Je suis tout ce que tu as toujours voulu.
J’ai un corps merveilleux
Avec des connections cérébrales
Derrière les yeux »
J’ai dit « Minute papillonne,
Je veux de l’amour pas de la deconne,
Tu crois que le simple
Corps d’une femme
M’impressionne ? »
Elle est venue se coller
Tout près de moi
Et la seconde d’après
Je bafouillais « Ok pourquoi pas … »
Au début
Il y avait de l’action
Du sex et des sentiments
Ensuite de l’action et des sentiments
Et à la fin si je me si je me souviens bien
Il y avait mes sentiments
Mais plus les siens
Alors j’ai demandé
Une dernière fois pourquoi
Elle ma dit « Je t’aime pas ça se résume juste à ça ! »
Et devant la franchise de l’expédition
J’ai tiré la dernière
De toutes les leçons
La prochaine fois qu’une femme
Ne voudras plus de moi
C’est sur Arthur
Je me demanderai pas pourquoi.
Hé hé hé !!
Batlik (Assis là 2005 "à brûle pourpoint")