samedi 27 janvier 2007

La loi des séries, la montagne de séries.....

Heu....bon ok murphy avait fait des études, pondu une théorie....

toussa toussa...

mais avait il envisagé la possibilité de pareille chose? ......

c'est de l'acharnement thérapeutique moi je dis là!!!

mercredi 24 janvier 2007

Batlik...On vit sur une autoroute!!!

L’autoroute



Sa vie est comme
Un embouteillage
En plein mois d’août
A la saison des grands voyages
Et les vacances
Sont les aires d’autoroute
Il faut toujours
Reprendre la route.
Un instant il est, un routier sympa
Et l’instant d’après, un excité
Au volant sous le bras




On change tous
Avec les kilomètres
Suivant qu’on ouvre
Ou qu’on ferme sa fenêtre.
Beaucoup d’entre nous ont chaud,
Avec sur le front,
De grosses gouttes d’eau.
Pendant que l’autres, juste à côté,
Profitent de l’air climatisé.




Et tout le monde se met
Sur le bas côté.
Pour laisser passer les cortéges
Policiers.
C’est sur les hommes d’état
Comprennent nos malheurs
En nous coupant la route
A 230 à l’heure…




Alors on lève la tête en l’air,
Il y a la télé qui filme
D’un hélicoptère.
Tout le monde regarde les pales
Secam, c’est comme si elles
Tournaient à l’envers.




Et encore plus haut dans le ciel,
Doit sûrement passer
Un industriel, dans son
Jumbo-jet,
Des contrats,
Pleins sa serviette,
De nos jolies contrats
Sur nos jolies petites têtes.




Est-ce que c’est la sueur ?
Où le fait d’être assis
A faible hauteur,
Qui t’empêche de voir
Si loin.
Qui fait que tu t’en prends
A ton plus proche voisin.




Au routier sympa,
Au type avec le volant
Sous le bras,
A tous ceux qui ne conduisent
Pas comme toi.
Continue comme ça
Et un beau matin
Tu te retrouveras,
En slip dans un jardin
En train de gueuler :
Putain, je suis ici chez moi !




Mais non t’es juste
Sur une trois voies
Qui t’emmène tout droit
Là ou tu ne sais pas,
Et entre toi et moi…
Et la seule différence
C’est que je me suis assis
Sur la bande d’arrêt d’urgence.




Batlik (Assis là 2004 « à brûle pour point »)

Batlik : Guitare, voix, chœurs

J M Pelatan : Basse, ms 20

 

 

à méditer pour tous ceux qui n'on rien à faire d'autre de leur journée que de casser les pieds du reste du monde!! pour ceux qui ont pour seul combat, de se nourrir de ce que l'on nous jete en pature chaque jour pour nous endormir!!

Souvenir....souvenir....Batlik!!!!

L'abandon






Il est tard.
Non en fait,
Pas très tard.
Mais en tout cas trop tard
pour que toi et moi on se voit
Et surtout pour que moi,
je vienne jusqu'à chez toi.




Ne me demande pas de me souvenir du temps
où je venais même par mauvais temps,
quand je venais
à n'importe quelle heure,
avec le sourire et des fleurs.
Parce que ce temps-là,
moi quand j'y repense,
je me dis que c'était un autre que moi,
mais sûrement plus moi.




Je ne me souviens plus de la première fois
où je me suis dit
« Je ne t'aime plus »
Je ne sais pas pourquoi,
d'un jour à l'autre
tout ce qui me plaisait m'a d'un coup énervé chez toi.




J'aime plus les bruits
que tu fais quand tu dors,
j'aime plus ton rire,
j'le trouve toujours trop fort.
Alors je quitte la pièce mais même la,
Je te jure que je l'entends quand même.
Ces choses là ne s'arrangent pas.
Ne me dis plus jamais que tu m’aimes.
Parce que quand tu dis ça,
J'ai l'impression d'être un monstre.
Mais comment je peux penser ça de toi ?
Je te regarde assise là, et je vois.






Quelqu'un,
qui m'a toujours voulu qu'du bien mais.
Quelqu'un,
qui m'a dit oui quand je lui ai dit viens,

Quelqu'un,
que j'ai l'impression d'avoir toujours connu,
Mais quelqu'un,
que je ne connais plus.

flyawaybyporcelainveins.jpg 


Je ne te regarde pas,
Je ne te souris pas.
Je ne fais pas attention à toi.
A chaque fois qu'on voit des gens,
c'est simple,
dès qu'il y à quelqu'un d'autre,
pour moi, t'existes plus vraiment.
J'ose même plus penser
à notre mono position sexuelle,
bienvenue au royaume de la relation bimensuelle.
C'est triste de se dire
qu'il ne nous reste plus que des souvenirs.
C'est dur à dire mais faut bien le dire.


Alors,
je compte jusqu'à trois
et je commence à parler.
Toi tu commences à paniquer,
je regarde tes yeux devenir
tout rouges pendant que
tu montres la porte du doigt
en gueulant
« Bouge, Bouge de chez moi. »
En descendant la cage d'escalier
je presse le pas pour plus t'entendre crier.




Ca y est, je fuis.
Quelqu'un a du rajouter des marches,
ou alors c'est l'effet du H,
mais plus je m'échappe plus ta voix me rattrape.
Pendant que tu descends,
je sais maintenant que
L'abandon est un crime et la fuite est son châtiment.




Pour
Quelqu'un,
qui m'a toujours voulu qu'du bien mais.
Quelqu'un,
qui m'a dit oui quand je lui ai dit viens,
Quelqu'un,
que j'ai l'impression d'avoir toujours connu,
Mais quelqu'un,
que je ne connais plus. (bis)





Batlik (Assis Là 2005 « à brûle pour point »)

flyawayiibyporcelainveins1.jpg

mardi 23 janvier 2007

PLEIN LE CUL!!!!!!

 D'eux, de moi et des autres!!! Ras le bol!!! Mais BORDEL DE DIEU foutez moi la paix!!!

l'hibernation c'est possible??? au moins me pelerai pas le cul et ce sera deja ça!!!

Et puis quand je me reveille tout sera rentré dans l'ordre!!!

OK? allez....s'il vous plait....

Et non hein...bien entendu on est toujours rattrapé par la réalité...merde, fais chier!!

jeudi 18 janvier 2007

Batlik....la vie, hier, aujourd'hui, demain. Lui, elle, nous, eux, moi? encore?

Batlik-Son œil gauche

 

 

 

 

Pour une fois que j’avais trouvé

Une place devant la porte d’entrée

Qui aurais pu m’avertir
Batlik03

Que la journée allait mal finir.

 

 

 

Je me suis pas tout de suite souvenu

Ou je l’avais déjà rencontré

Et j’ai oublié de lui demander

Dès qu j’ai vu  qu’elle s’approchait.

 

 

 

Tellement ce qu’on allait faire ensemble

Ma semblé plus important

Que tout ce qu’elle avait bien pu faire

Avant.

 

 

 

Je venais de passer près de 2 ans

A regarder passer les amants.

J’avais pris l’habitude  le soir

De voir les filles changer de trottoir.

 

 

 

Je devais sentir le renfermé

Je m’étais bien trop laissé aller.

Des champignons sur le bout de mes pieds

Et dans mes slips des araignées.

 

 

 

J’avais le cœur aussi sec qu’une pierre,

Elle a dit allons boire un verre,

J’ai bu et tout a tournée…

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me dis qu’elle m’indiffère

Que n’importe qu’elle autre fille

Ferait l’affaire

Mais j’ai peur qu’elle me plaise vraiment

Il se passe quelque chose dedans….

Je me dis fais attention

Parce que ton cœur s’emballe

Pour de bon

Mais comment faire autrement

Il se passe quelque chose dedans.

 

 

Son œil gauche ma fait trébucher

J’ai rien trouvé pour me rattraper

Et depuis je me demande

A quelle vitesse exactement

Je tombe.

 

 

 

 

Elle ma donné rendez vous

Un peu plus tard dans la soiréeoeil

J’ai pris mes jambes à mon cou

Vite un miroir et un évier.

 

 

 

J’ai coupé tout ce qui dépassait

J’ai gratté là où ça partait

Et j’ai récité devant le miroir

Tout ce que j’allais lui dire le soir.

 

 

 

J’avais les jambes en coton

J’ai enlevé la sueur de mon front

J’ai poussé fort sur mes talons

Et je me suis envolé.

 

 

 

Je jure que je l’ai faite rigoler et

Je jure que je l’ai embrassé.

J’ai perdu ma confiance en moi

 

 

 

Quand elle a dit ça s’arrête là.

Elle ne parlait pas de sexualité

Mais bien de l’histoire d’une journée

J’ai dit « Hein ? Quoi ? Va y S’te plait

Répète moi ça ? »

 

 

 

Avec la meilleure des raisons

Je la regarde tourner les talons

Elle part tout droit et tourne….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me dis qu’elle m’indiffère

Que n’importe qu’elle autre fille

Ferait l’affaire

Mais j’ai peur qu’elle me plaise vraiment

Il se passe quelque chose dedans….

Je me dis fais attention

Parce que ton cœur s’emballe

Pour de bon

Mais comment faire autrement

Il se passe quelque chose dedans.

 

 

Son œil gauche ma fait trébucher

J’ai rien trouvé pour me rattraper

Et depuis je me demande

A quelle vitesse exactement

Je tombe.

 

 

 

 

Je suis rentré en roulant doucementJe_chercheMaPlace

A écouter grincer mes dents.

Je sentais mes poils repousser

Et mon odeur que revenait.

 

 

 

Je collectionne toutes les phrases en si

Domme moi une bouteille j’y mets paris.

Je collectionne les histoires pourries

Donne moi une feuille j’y mets ma vie.

 

 

 

Et pour finir cette belle journée

Plus de place devant la porte d’entrée

Alors

Pendant des heures j’ai tourné…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Batlik  (Assis Là 2005 « à brûle pour point »)

Batlik : Guitare, voix, chœurs

JM Pelatan : Basse

Batlik....la vie, hier, aujourd'hui, demain. Lui, elle, nous, eux, moi?

Et plus je l'écoute...plus je suis touchée...je suis vachement sensible à toute cette subtilité en ce moment....ça devient très....méta-moi....

Batlik-Cocubinage

 

 

 

 

Saoul comme un

Tchécoslo-roumain

Je l’ai vu tomber sur moi

Comme les gamins

Tombent sur leurs mains

 

 

 

 

 

J’attendais qu’il se décide

A me faire regretter

Son désespoir,

Et je savais qu’il viendrait

Dés qu’il aurait fini de boire.

 

 

 

 

Tout le monde nous regardait

Parce que

Tout le monde nous jugeait.

Tout le monde nous jugeait,

Parce que

Tout le monde savait…

 

 

 

 

 

Que depuis un mois

Le plus heureux des couples

C’était celui qu’on formait

Sa femme et moi.

 

 

 

 

 

Après avoir laissé passer

Le quart d’heure d’insultes délecté

Par tout l’ensemble du bar,

C’était gratuit pour

Les saints ce soir…

Je l’ai regardé se relever

Aussi satisfait qu’un militaire,

Qui aurait tiré en l’air

Pour tuer un ver de terre.

 

 

 

 

 

Je me suis levé à côté de lui.

J’ai mis mon épaule

Sous son bras.

L’assemblée semblait vexée

Que tout n’ait pas dégénéré

En nous ouvrant la porte

Un type franchement vert

Nous a même proposé

D’aller niquer nos mères.

 

 

 

 

 

Je m’attendais

A deux questions :

Soit pourquoi ?

Soit t’as pas honte ?

En relevant le bout du menton

Il m’a demandé pourquoi

Je n’avais pas honte ?

 

 

 

 

 

Parce que rien n’était prévu

Qu’il ne s’agit pas

D’une histoire de cul

Et que si je n’avais

Pas pris de détour

Je n’aurais jamais

Connu cet amour.

 

 

 

 

 

Je voulais lui dire

Combien elle était belle

Quand c’est lui qui m’a dit

Qu’il avait oublié

De se souvenir

Combien elle était belle,

Fallait que j’arrive

Pour qu’il puisse

S’en rappeler…

 

 

 

 

 

Et puis

Il a dit qu’on allait

Peut être se lasser,

Mais que si

J’étais reparti

Elle m’aurait

Toujours aimé.

 

 

 

 

 

Du plus profond de sa beuverie

Ce type là a franchement

Tout compris :

Les plus constant des amours

Son parfois ceux qui tournent court.

 

 

 

 

 

Tu sais moi aussi

Dans quelque temps

J’irais tomber dans les bras

De quelqu’un

Tout comme les gamins

Tombent sur leurs mains.

 

 

 

 

 

 

 

Batlik (Assis là 2005 « à brûle pour point »)

Batlik : Voix, guitare

J M Pelatan : Basse, theremin

sexy_knees

Le petit bout manquant rencontre le Grand O. Shel Silverstein la suite...je suis accro!!

Je continue Shel Silverstein car après avoir été simplement séduite je me suis renseignée alors je vous livre encore un moment de magie avant de vous en dire plus: Je ne vous présente plus les personnages!!

"Le petit bout manquant rencontre le grand O"

Le petit bout manquant était assis tout seul...anttendant que quelqu'un passe par là et l'emmène quelque part. Certains allait bien...mais ne roulaient pas. D'autres roulaient bien mais n'allaient pas. L'un deux n'avait pas la moindre idée de la chose. Un autre n'avait tout simplement aucune idée de rien. L'un était trop fragile. L'autre le mettait sur un piedestal...et le plantait là. Certains avaient trop de petits bouts manquants. D'autres trop de petits bouts un point c'est tout. Il apprit à se cacher pour échapper aux affamés.D'autres se présentèrent. Certains regardaient de trop près. D'autres roulaient, roulaient sans même le voir. Il essaya de se rendre plus attractif...echec total. Il essaya de se faire super flashy; seul résultat mettre en fuite les timides. et pour finir voilà que passa par là un petit bout qui allait bien mais bien. Et là tout d'un coup.....le petit bout se mit à grandir! Grandir, grandir, grandir!

<<Je ne savais pas que tu allais te mettre à grandir comme ça.

-Moi non plus, dit le petit bout manquant.>>

et le ptit bout s'en va chantant <<où il est, où, où, mon ptit bout? Qui n'grandiss'pas jusqu'on n'sait z'où...>>

soupir......

Et voilà qu'un beau jour passa par là quelqu'un qui n'était pas comme les autres.

<<Que voulez vous de moi?, demanda le petit bout manquant.

-Rien

-Qui êtes vous?

-Je suis le grand O, dit le grand O.

-Je crois que vous êtes celui que j'attendais, dit le petit bout manquant.

-Je ne vois pas ou je pourrais vous mettre.

-Ah c'est trop bête, dit le petit bout manquant, moi qui me voyais déjà rouler avec vous...

-Vous ne pouvez pas rouler avec moi, dit le grand O, mais pourquoi ne pas rouler tout seul?

-tout seul, un petit bout manquant ne peut pas rouler tout seul.

-avez vous déjà essayé?demanda le grand O.

-j'ai des angles aigus, dit le petit bout manquant, ça ne me permet pas de rouler.

-Les angles s'usent, dit le grand O, les formes changent.Mais pardon je dois vous quitter. Peut être nous reverrons nous un jour...>>

Et il roula, loin, loin, très loin. Le petit bout manquant était à nouveau seul. Longtemps, longtemps il resta là. Puis....lentement...lentement...il se dressa sur une pointe ...et flop retomba. Puis se releva, tira....flop, tomba...et se mit à avancer comme ça... Bientôt ses angles commencèrent à s'émousser...hohissehopflophohissehopflop....il commença à changer de forme....déjà il cahotait au lieu de hopfloper...et déjà il rebondissait au lieu de cahoter...et déjà il roulait au lieu de rebondir....

Il ne savait plus où il allait mais à vrai dire il s'en moquait. Il roulait!

Il rejoint a force de rouler, rouler, rouler....le grand O.

 

Héros/anti-héros...Et donc pour finir je ne suis pas sure d'avoir envie de vous donner les interpretations de cette oeuvre...je ne suis cependant vraiment pas sure qu'en lui donnant cette forme, il ait le sens et sa portée de départ...libre alors à chacun dont la curiosité aura été attisée de se procurer les volumes... Je crois juste avoir mis le doit sur un bijou!! Je vous laisse donc sur ces mots de Silverstein: <<Je ne voulais voir dans tout cela aucune morale particulière, plutôt une légère folie...Je voulais éviter les solutions magiques des livres pour enfants, les fins heureuses, car lorsque l'enfant ferme le livre il craint que cette joie ne revienne pas et qu'il en soit responsable. Je n'ai rien contre l'imaginaire, mais il faut le présenter comme tel et non comme une manière de vivre...>> La raison que donnait Shel lorsqu'on le questionnait sur le succès de ses livres était: "Peut-être que c'est parce qu'il est basé sur une seule idée: l'un prend tout, et l'autre donne tout."

Il y aura eu peu d'oeuvres de la sorte pour moi à part peut être "On fera avec" de Manu Larcenet...et c'est pas peu dire!!

Le petit bout manquant....shel silverstein....beaucou plus qu'un album

Au gré de mes découvertes et pour vous tous....à tous ceux que je toucherai.

 

C'était un il sans il ou elle et il lui manquait un petit bout ce qui fait qu'il n'était pas heureux. Il partit à la recherche de son petit bout manquant. Et tout en roulant, roulant, il chantait cette chanson:

<< Oh mais où il est mon ptit bout, mais il est où mon ptit bout!

Aïe, dee, hoo, aïe dis où mon ptit bout>>

Tantôt il cuisait au soleil puis une douce pluie venait le rafraichir, tantôt il gelait sous la neige mais le soleil venait le réchauffer. A cause de son petit bout manquant il ne pouvait pas rouler bien vite de sorte qu' il s'arretait hstoire de causer avec un ver de terre ou de respirer le parfum d'une fleur; tantôt il dépassait un scarabée, tantôt un scarabée le dépassait et ça c'était le meilleur de tout:

 

 

 

Ainsi alla-t-il par les mers

<< Oh mais il est où mon ptit bout!! Par terre ou par mer je crie: où!!? Etouff ' mes poux, pouss' mes g'noux! Où il est où, où mon ptit bout!!?>>

A travers marais et broussailles par monts et par vaux, jusqu'à ce qu'un beau jour enfin qui voilà?......

 

<< Oh là j'ai trouvé mon ptit bou, mais oui j'ai trouvé mon ptit bout. Etouff'mes poux pouss'mes g'noux! Oui j'ai...

-Attends un peu, dit le ptit bout, avant d'étouffer tes poux et de pousser tes genoux....je ne suis pas ton petit bout! je ne suis le petit bout de personne. Je suis mon petit bout à moi. Et même à supposer que je sois le ptit bout de quelqu'un, si tu tiens à le savoir ce ne serait pas toi!

-Oh, dit il le coeur gros, veuillez m'excuser, je vous prie.>>

Et il roula roula....Il trouva un autre petit bout mais il était trop petit....celui était trop grand....celui-là un peu trop pointu, et celui là beaucoup trop carré. Un jour il eut l'impression d'avoir trouver le vrai bon petit bout...mais il ne le tenais pas assez serré et il le pardit; une autre fois il le serra trop fort et le petit bout cassa. Il roula, roula, roula...Il connut des aventures,

 tomba dans des trous profonds, heurta de grands murs de pierres et puis voilà qu'un beau jour il tomba sur un petit bout qui avait l'air d'etre le vrai vrai bon.

<< Salut, dit il.

-Salut, dit le petit bout.

-Vous êtes le petit bout de quelqu'un?

-Pas que je sache.

-Ah bon, et vous ne voulez pas être votre petit bout à vous tout seul?

-Je peux être le petit bout de quelqu'un et à moi aussi.

-Ah bon? mais pas à moi peut être?

-Peut être que si...

-Mais peut être que ça ne collera pas.....

-Hé....

-Hummm?

-hummm!>>

Ca collait! Ca collait impec' !!!! Enfin! Enfin!!

Il partit en roulant et comme il était rond complet, il roulait vite très vite, bien plus vite qu'avant!! Si vite qu'il ne pouvait plus s'arreter causer avec un ver de terre, ou respirer le parfum d'une fleur...trop vite pour qu'un papillon se pose sur lui....mais ce qu'il pouvait faire c'était chanter gaiement, oui enfin, il pouvait chanter: <<Ca y est j'ai trouvé mon ptit bout>>, et il se mit à chanter:

<<Rhooooo j'ai troué mon tibou, brouh j'ai troué mon zibou. Pouss'mes touff' et bouff' mes pouff' Rhoooo j'ai troué....>> Oh ciel!! maintenant qu'il était rond complet il ne pouvait plus chanter...

<< Aha, se dit il , c'est comme ça?>>

Il s'arreta de rouler...laissa tomber son ptit bout et s'en alla lentement et tout en roulant, roulant, roulant, il chantait tout doucement:

Oh il est où mon ptit bout, où il est mon ptit bout, Aïe, Dee, Hoo, Aïe dis où? Il est où mon ptit bout?>>.......

 

Alors même si ça reste génial , on perd énormément de l'album en ne l'ayant pas entre les mains alors à mon sens si vous avez aimé va falloir vous le procurer, on le trouve facile en bibli! Les références?

Shel Silverstein, Le ptit bout manquant, édition Mémo, 2005.

Le monde dans lequel on vit...Batlik encore....

Sous son lit

 

 

 

De derrière ses lunettes usées

Il pense,

Que la vie n’est pas si facile,

Qu’il voudrait retomber en enfance.

Du temps ou la seule de ses peurs

Etait de ne pas savoir qui

Se cachait sous son lit.

 

 

 

Mais nos peurs se précisent avec l’âge

Comme le suspens au fil des pages

D’un livre ou le poids de l’argent

A écrasé celui de la vie

D’un livre ou tous les honnêtes gens

S’en vont cacher sous leur lit

Leurs économies

Ils disent,

Méfiez vous surtout des petite bandes

Et  faites confiances à nos grands groupes

Tous les policiers vous défendent

En ce cachant au bort des routes

Ayez  peur de tout sauf de nous

Et faites attention à vos sous

Y a un étranger derrière vous.

 

 

 

Il n’est pas dit qu’on ne sache pas vivre

Les uns sur les autres

Mais c’est plus dur si l’on nous ligue

Les uns contre les autres

C’est diviser pour mieux régner

Et protéger pour mieux épier

Le citoyen satisfait.

 

 

 

Il ferme tout à double tour

Et prend toujours le même détour

Pour ne pas avoir à traverser

Le parc mal éclairé

Il est comme ces moustiques le soir

Qui vont de lumières en lumières

En évitant le noir.

 

 

 

Il a peur

De son voisin

Et du voisin

De son voisin,

Sa peur fait le tour de la terre

Et revient derrière lui

En le faisant sursauter

Sans même faire de bruit.

 

 

 

Nous sommes le vendredi 13 juin

Et aujourd’hui

Il semble qu’on vole au citoyen

Sa liberté de réfléchir et

Le droit de se munir

D’une pensée personnelle

Et individuelle.

 

 

 

Nous sommes le vendredi 13 juin

Et nos superstitions auront toutes

Disparues demain.

Emportées par une ère nouvelle

Ou toutes nos peurs artificielles

Seront toute droit sorties

Du journal télé du jeudi…

 

 

 

En tout cas moi je sais

Tout ce qu’il y a sous mon lit

Et ce n’est pas un étranger transi

Qu’en veut à mes économies.

Ce n’est pas un jeune mal éduqué

Ou un fils d’immigré,

Qui pour le plaisir de nuire

S’en prend à ma sécurité.

 

 

 

Sous mon lit, sont cachés

3 types au sourire acéré,

Un homme d’affaire

Un ministère

Et un petit banquier avisé,

Qui gère le compte et les billets

Que l’homme d’affaire

Me pousse à dépenser,

Pendant que le ministère

M’attache au lit

Avec du ruban adhésif

Estampillé démocratie.

 

 

 

De derrière ses lunettes usées

Il pense

Que la vie n’est pas si facile,

Qu’il voudrait retomber en enfance.

Du temps ou la seule de ses peurs

Etait de ne pas savoir qui,

Se cachais sous son lit.

 

 

 

Batlik (Assis là  2004 « à brûle pour point »)

Batlik : Guitare, voix

JM Pelatan : Basse

mercredi 17 janvier 2007

l'amour....l'amour....Batlik-remède

Batlik..... ptite musique sympatique....un auteur à creuser!!

De la morve séchais sous mon nez,

Et c’étais sur mes slips qu’était cousue

Mon identité. rup

J’aimais son prénom

Et comme elle suçait

Ses crayons

J’aimais, ses manières

Et l’odeur de la lessive

Qu’utilisait sa mère

C’était un jour de la fête des rois

C’était ma reine

Et j’étais son fou.

Ca signifiait passer son temps

A la faire rigoler

Et marchant à genoux

Accrochait à ses souliers

J’avais compris comment lire

Ecrire et compter

Mais je n’ais pas compris pourquoi

Elle m’avait quitté

Ce soir-là

Eclatant mes rêves

En prennent par le bras

Un croqueur de fèves

Plus petit que moi…

Il n’y a toujours qu’un seul roi

Et qu’un seul bouffon,

En matière d’amour

C’était ma première leçon.

Quelques années plus tard

Quand la testostérone

Et les idées noires

Font se retrouver

Les jeunes hommes

la quéquette à la main

L’autre main

Sur la poignée de la porte

Entrain de dire :

« C’est bon man, je finis

mes maths et je viens… » batlik06

Je l’avais d’abord choisi

Pour ses fesses

Mais les femmes

Changent les hommes

A forces de caresses….

Alors j’ai regardé plus haut

Et puis a l’intérieur

Et j’ai fini par écouter

Les battements de son cœur.

J’avais compris l’algèbre

Et l’arithmétique

L’éducation de la nation

Nous enseignait sa logique.

Mais je n’ai pas compris pourquoi

Je me retrouvais ce soir-là

Les deux genoux à terre

A crier « Pitié ne me quitte pas

Ou alors explique toi,

Donne-moi une raison

Parce que sinon, sinon … »

Mais le cœur à ses raisons

Que la raison ignore

En matière d’amour

C’était ma seconde règle d’or.

 

 

Plus tard encore…

J’avais un sourire respectueux

Une nouvelle

Coupe de cheveux

Les commerçants

Ne me disaient plus

Jeune homme, mais monsieur,

Je cherchais pas une femme

Qui sache embrasser

Sans y croire

Mais je rêvais de rencontrer

Une nouvelle histoire

Avec de l’action du suspens

Du sexe et des sentiments

Un début,

Peut-être une suite

Et une fin, evidemment

Elle m’est tombée

Pile dessus,

Elle a dit « Regarde-moi bien

Je suis tout ce que tu as toujours voulu.

J’ai un corps merveilleux

Avec des connections cérébrales

Derrière les yeux »

J’ai dit « Minute papillonne,

Je veux de l’amour pas de la deconne,

Tu crois que le simple

Corps d’une femme

M’impressionne ? »

Elle est venue se coller

Tout près de moi

Et la seconde d’après

Je bafouillais  «  Ok pourquoi pas … »

Au début

Il y avait de l’action

Du sex et des sentiments

Ensuite de l’action et des sentiments

Et à la fin si je me si je me souviens bien

Il y avait mes sentiments

Mais plus les siens

Alors j’ai demandé

Une dernière fois pourquoi

Elle ma dit « Je t’aime pas ça se résume juste à ça ! »

Et devant la franchise de l’expédition

J’ai tiré la dernière

De toutes les leçons

La prochaine fois qu’une femme

Ne voudras plus de moi

C’est sur Arthur

Je me demanderai pas pourquoi.

Hé hé hé !!

Batlik (Assis là 2005 "à brûle pourpoint")