J'ai découvert grâce à une amie encore un artiste extraordinaire!!! Je ne saurais faire la liste exhaustive de ce que j'ai aimé de lui, ne serait-ce que parce que parce que je n'ai pas encore découvert la totalité des deux albums exceptionnels !!!
Yves jamait
Leur principal atout : l'authenticité. Le chanteur et guitariste ryhtmique, Yves Jamait, est un "monstre" de scène. Auteur-compositeur, il vit ses chansons comme il est rare de le voir de nos jours et c'est sans exagération qu'on peut le comparer à d'autres "monstres" scéniques comme Jacques Brel ou Léo Ferré. "Il puise l'inspiration de ses textes au coeur de la vie quotidienne. Angoisse existentielle des veilles de lundi, joies et déchirements amoureux, coups de gueules sur la société défilent au gré des sentiments de l'auteur. Yves Jamait insiste sur ce point : il n'est pas un chanteur engagé. Il écrit au fil de ses impressions sur tout ce qui fait la vie : un jour l'amour, l'autre le travail, mais toujours, toujours, ce qu'il y a au creux du ventre."
Voilà ce que l'on peut lire de lui sur le net et j'avoue que je ne saurait dire mieux...quoi qu'il en soit je pense qu'il faut l'écouter pour mieux comprendre "ce qu'il y a au creux du ventre des gens et en l'occurence du sien...et par voie de conséquence, de causalité ou de lucidité du votre du mien...
C'est la vie
Paroles: Yves Jamait. Musique: Yves Jamait, Marc Descloitres, François Cogné, Hervé Faisandaz 2006 "Le coquelicot"
--------------------------------------------------------------------------------
Combien faut-il de temps pour accepter le sort ?
Combien faut-il de bières pour inhiber sa peur ?
Combien faut-il de pleurs pour pouvoir rire encore,
Du fait d'être vivant en attendant la mort ?
R. C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle,
Qui te sort de ton nid et te rogne les ailes.
C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle.
Combien faut-il de jours pour accepter la nuit ?
Combien faut-il de cuites pour vaincre l'insomnie ?
Est-ce vraiment le vin ou la vie qui m'écoeure
Quand elle choisit ton heure alors que je vomis ?
R. C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle,
Qui te sort de ton nid et te rogne les ailes.
C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle.
Allez, tournez, allez valsez...
Faut-il être inconscient pour garder la raison,
Quand de ceux qu'on aimait on écoute l'oraison,
Que ruissellent à nos yeux les larmes du malheur,
Serre-moi contre ton coeur, j'ai besoin d'illusion.
R. (à Gégène)
C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle,
Qui te sort de ton nid et te rogne les ailes.
C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle.
C'est pas moi qui suis aigri, c'est la vie qu'est mortelle.
et parce que celle là, elle est quand même trop triste, je voudrais vous montrer aussi un petit aperçu du reste:
Le bar de l'Univers
--------------------------------------------------------------------------------
Sur le comptoir de l'univers une Vénus crépusculaire
Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter
Dans sa parure d'oripeau ainsi à l'aise comme dans sa turne
Une fumée bleue de Neptune sortant de sa bouche en anneaux
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
J'avance, la démarche peu sûre les yeux me sortant des orbites
Je dis à la belle qui m'évite : tu me fais grimper le mercure
Je suis au bord du big-bang je frôle déjà le désastre
Laisse-moi goûter à ta langue ou tu vas voir mourir un astre
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Elle me répond d'une voix lactée tire pas des plans sur la comète
Je ne voudrais pas te vexer mais on n'est pas d'la même planète
Et puis me repousse du talon et je sombre dans un trou noir
Au milieu d'une constellation d'étoiles sur des litres de pinard
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Ooooooooooooooooooooooooooh !!!
Ohooooooooho !!!
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con...
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con comme la lune
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Allez, vas-y, roule !
C'est ma tournée !
Oh la vache, qu'est-ce que j'tiens...
Voilà....mon avis....et il y a encore du pire, du meilleur, en tout cas du génie!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire